Nombre de pages: 507.
Prix de base: 7 euros 60
Paul Edgecombe, ancien gardien-chef d'un pénitencier dans les années 1930, entreprend d'écrire ses mémoires. Il revient sur l'affaire John Caffey - ce grand Noir au regard absent, condamné à mort pour le viol et le meurtre de deux fillettes - qui défraya la chronique en 1932.
La Ligne verte décrit un univers étouffant et brutal, où la défiance est la règle. Personne ne sort indemne de ce bâtiment coupé du monde, où cohabitent une étrange souris apprivoisée par un cajun pyromane, le sadique Percy Wetmore, et Caffey, prisonnier sans problème.
Assez rapidement convaincu de l'innocence de cet homme doté de pouvoirs surnaturels, Paul fera tout pour le sauver de la chaise électrique.
Aux frontières du roman noir et du fantastique, ce récit est aussi une brillante réflexion sur la peine de mort. Un livre de Stephen King très différent de ses habituelles incursions dans l'horreur, terriblement efficace et dérangeant.
Bien que ce roman soit totalement différent de son genre habituel, Stephen King a su, une fois de plus, nous faire preuve de son talent.
Entres larmes, peur et même quelques gouttes de rire; ce roman figure maintenant dans mes préférés.
On s'attache aux personnages à une vitesse impressionnante, dès les premiers mots de John Caffey, on a envie de le connaitre, de s'asseoir avec lui autour d'un petit café pour discuter. De même avec les gardiens de la prison.
Note: 10/10 ( hé oui messieurs, dames, la perfection existe ! )
J'ai regardé le film ayant à peine commencé mon livre et à mon plus grand étonnement... Je n'ai pas été déçue !
Pourtant habituée à des adaptations cinématographiques très décevantes, celle-ci est la meilleure que je n'avais jamais vue !
Cela ne m'a pas gênée dans ma lecture, que du contraire, j'avais les personnages devant moi et je lisais avec leurs voix en tête ce qui m'a rendu le livre encore plus émouvant.
J'ai tout de même préféré le roman car il y a tous ces petits détails qui n'ont pas su être glissé dans le film.
« - Boss, j'suis fatigué à cause de toute la souffrance que j'entends et que j'sens. J'suis fatigué d'courir les routes et d'être seul comme un merle sous la pluie. De pas avoir un camarade avec qui marcher ou pour me dire où on va et pourquoi. J'suis fatigué de voir les gens se battre entre eux. C'est comme si j'avais des bouts de verre dans la tête. J'suis fatigué de toutes les fois où j'ai voulu aider et que j'ai pas pu. J'suis fatigué d'être dans le noir. Dans la douleur. Y a trop de mal partout. Si j'pouvais y en aurait plus. Mais j'peux pas.»
« - John, pourquoi elles n'ont pas crié? Il leur a fait mal, elles ont saigné, leurs parents étaient dans la maison, alors pourquoi elles n'ont pas crié?
John m'a regardé de son regard hanté.
- Il a dit à l'une : Tu fais du bruit, je tue ta sœur. Il a dit la même chose à l'autre. Vous comprenez?
- Oui, j'ai chuchoté.
Je voyais la véranda dans l'obscurité. ******* penché comme un ogre sur les petites. L'une d'elles avaient peut-être poussé un cri, alors ******* l'avait frappée et elle avait saigné du nez. C'était sûrement du nez qu'était venu le sang.
- Il les a tuées avec leur amour, a dit John. Leur amour de sœurs jumelles. Vous avez compris maintenant, boss? »
* Les petites étoiles sont pour éviter le spoil aux personnes souhaitant lire le roman.*
Je conseille ce bouquin à tout le monde à travers les générations pour une poussée d'émotions.
A bientôt pour une nouvelle critique littéraire.
Juste m'échapper.