221 pages.
18 euros 50.
Ce roman retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à vingt-six ans alors qu'elle était enceinte. Après une enfance à Berlin marquée par une tragédie familiale, Charlotte est exclue progressivement par les nazis de toutes les sphères de la société allemande. Elle vit une passion amoureuse fondatrice, avant de devoir tout quitter pour se réfugier en France. Exilée, elle entreprend la composition d'une œuvre picturale autobiographique d'une modernité fascinante. Se sachant en danger, elle confie ses dessins à son médecin en lui disant : "C'est toute ma vie." Portrait saisissant d'une femme exceptionnelle, évocation d'un destin tragique, Charlotte est aussi le récit d'une quête. Celle d'un écrivain hanté par une artiste, et qui part à sa recherche.
J'ai lu ce roman dans le cadre de mon TFE (travail de fin d'étude). Ne connaissant pas du tout Charlotte Salomon et ayant été déçue du dernier Foenkinos lu, je partais avec de certaines appréhensions.
Elles ne se son pas révélées vraies.
Même si, à mes yeux, la vie de Charlotte est ce qui a vraiment rendu le livre magnifique, la façon dont l'auteur l'a écrite est encore plus émouvante... Chaque phrase est toute simple, on pourrait même penser que c'est écrit comme un poème.
Je m'attendais pas du tout à cette fin-là (peut-être aussi parce que je ne lis jamais les quatrième de couverture avant de lire), comme avec la plupart des romans de guerre, on est pris au cœur et j'avoue avoir eu les larmes aux yeux... Foenkinos ne m'a pas déçue cette fois-ci et m'a même donné envie de découvrir l'artiste Salomon.
9/10.
" Tiens, quel est le mot utilisé quand on perd sa sœur?
Il n'en existe pas, on ne dit rien.
Le dictionnaire est parfois pudique.
Comme lui-même effrayé par la douleur."
"Est-ce ainsi qu'on devient artiste?
En s'accoutumant à la folie des autres?"
"Elle entame la lecture, et les mots viennent à elle.
Ce n'est pas toujours au lecteur d'aller vers les phrases."
" J'étais tous les personnages dans ma pièce.
J'ai appris à emprunter tous les chemins.
Et ainsi je suis devenue moi-même. "
Parmi les trois romans lus de Foenkinos, celui-ci est mon préféré et je le conseille à tous !
Il est trouvable dans pas mal de grande surface mais aussi sur Amazon.
Et apparemment ici, on peut le télécharger gratuitement pour ceux qui aiment lire sur écran ;)
Ses parents souvent absents n'ayant pas de bibliothèque, David Foenkinos lit et écrit peu pendant son enfance. À 16 ans, il est victime d'une infection à la plèvre, une maladie cardiaque rarissime pour un adolescent. Opéré d'urgence, il passe plusieurs mois à l'hôpital. C'est sur son lit de convalescent qu'il commence à dévorer les livres, puis à peindre et à jouer de la guitare. De cette expérience, il a gardé une pulsion de vie qu'il a voulu retranscrire dans ses livres.
Il étudie les lettres à la Sorbonne et parallèlement la musique dans une école de jazz, ce qui l'amène au métier de professeur de guitare. Le soir, il est serveur dans un restaurant. Après avoir vainement essayé de monter un groupe de musique, il décide de se tourner vers l'écriture.
Après une poignée de manuscrits ratés, il trouve son style, poste son premier roman Inversion de l'idiotie, refusé par tous les éditeurs sauf Gallimard qui le publie en 2002, avec lequel il obtient le prix François-Mauriac. Ses romans sont traduits à l'étranger, dans une quarantaine de langue. Selon Le Figaro, il fait partie des cinq plus gros vendeurs de romans en 2011.
(Biographie tirée de Wikipédia).
~ Juste m'échapper.