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Juste m'échapper.
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Violence à l'origine : Critique.

Violence à l'origine : Critique.

Violence à l'origine : Critique.

Violence à l'origine ~ Martin Michaud.

Quatrième critique en partenariat avec Kennes Editions.
Nombre de pages:

447 pages.

Prix de base:

23 euros 49.

Résumé:

Responsable de la section des crimes majeurs en l'absence de son supérieur, le sergent-détective Victor Lessard se voit confier la mission d'enquêter sur la mort d'un haut gradé du SPVM dont on a retrouvé la tête dans un conteneur à déchets. Formé du jeune Loïc Blouin-Dubois, de l'inimitable Jacinthe Taillon et de Nadja Fernandez, avec qui Victor partage sa vie, le groupe d'enquête qu'il dirige doit faire vite, car l'assassin a laissé un message qui annonce de nouvelles victimes. Confronté à un tueur particulièrement retors, qui peint de lugubres graffitis sur le lieu de ses meurtres et évoque un curieux personnage surnommé le père Noël, pressé d'obtenir des résultats rapides par sa hiérarchie sans pour autant recevoir l'appui nécessaire, Victor Lessard s'entête envers et contre tout à résoudre l'affaire du Graffiteur, dédale inextricable d'une noirceur absolue qui ravivera les meurtrissures de son âme, ébranlera ses convictions les plus profondes et le mènera au bord du gouffre.

Mon avis:

Et bien me voilà avec mon premier coup de cœur de l'année 2016...

Moi qui ne suis d'habitude pas trop trop fan de romans policiers, là je n'ai pu que reconnaître le talent !
Violence à l'origine, c'est le tome quatre d'une série d'enquêtes menées par le personnage principal : Victor Lessard. Ne pas avoir lu les trois premiers tomes n'a en rien empêché ma compréhension de l'histoire, il n'y a juste quelques allusions que je n'ai pas comprises mais je compte bien y remédier en lisant les récits précédents.

Le personnage principal, Victor Lessard, est assez attachant sans avoir de caractéristiques bien spécifiques mais il y a quelque chose qui émane de lui et qui le rend vraiment sympathique ! Jacinthe, sa coéquipière, a beaucoup d'humour, elle m'a permis de sourire dans un roman assez noir. Nadja, la femme de Lessard et Loïc un coéquipier sont aussi des personnages qui n'ont rien de très extraordinaire mais restent attachants.

Le suspens est bien tenu jusqu'au bout ! Pendant la grosse première moitié du livre on ne sait vraiment pas qui est l'auteur de ces horreurs ensuite, nous sommes amenés à penser totalement que c'est une personne pour se rendre compte à la toute fin que nous avions entièrement faux... C'était du génie !

L'écriture est très fluide et j'ai vraiment eu du mal quand je devais lâcher ce bouquin tellement le récit était prenant...

Mon seul petit regret, c'est qu'il n'y ait pas de petites notes de bas-de-page avec les traductions des mots québécois... J'en comprends de plus en plus mais il y en a encore qui me sont inconnus !

Martin Michaud serait-il en train de monter parmi mes écrivains préférés? Je vais devoir le relire mais en tout cas, il s'en approche... ;)

Note:

9,5/10.

Petit plus:

Je ne sais pas si ça vous arrive de faire ça mais j'ai l'habitude d'accompagner ma lecture avec une chanson du moment ( Oui je peux écouter la même chanson pendant des heures. Non, je ne suis pas une malade mentale.) Celle qui m'a accompagnée ici est Insane de Flume. Il faut aimer le style mais je trouve que ce son a donné une dimension encore plus forte à ma lecture...

Passage adoré:

« A-t-on toujours le pouvoir de décider de ce qu'on devient? Y a-t-il toujours un moment où on peut rebrousser chemin, changer de direction ou recommencer? »

Conclusion:

Je vais m'introduire dans votre chambre la nuit pour vous susurrer à l'oreille de le lire. Il en vaut vraiment le coup !

Bref, je suis sous le charme de l'écriture de Martin Michaud et heureuse d'avoir fait cette découverte !

Où l'acheter?

Sur Amazon.

L'auteur:

Né en 1970, établi à Montréal depuis plus de vingt ans, Martin Michaud a longuement pratiqué le métier d'avocat d'affaires avant de se consacrer pleinement à l'écriture. Reconnu par la critique comme le chef de file des écrivains de romans policiers québécois, il a obtenu un succès fulgurant avec ses cinq premiers thrillers il ne faut pas parler dans l'ascenseur, la chorale du diable, je me souviens, sous la surface et violence à l'origine, qui lui ont valu la reconnaissance du public et de nombreux prix littéraires. Outre ses activités de romancier, il travaille à la scénarisation de ses œuvres et de projets originaux pour la télévision et le cinéma.

Page facebook et site de l'auteur.

Merci à Kennes Editions pour l'envoi de ce roman !

~ Juste m'échapper.

PS: N'oubliez pas de participer au concours ici.